Jardin botanique de Padoue

Details sur l'itineraire Période recommandee Printemps, Été, Automne Telephone+39 049 2010222

Conseils utiles : 

Les laboratoires pédagogiques sont conçus pour initier les élèves au monde végétal, à travers une approche pédagogique ludique et interactive adaptée aux différents groupes d’âge appelés à participer.

Le plus ancien jardin universitaire du monde, inauguré en 1545, est le jardin botanique de Padoue. Cette merveille naturelle et architectonique abrite près de 7000 végétaux appartenant à une variété d'exemplaires unique en son genre et reconnue par l'Unesco comme patrimoine de l'Humanité en 1997.

Cet ancien jardin, une structure circulaire dans lequel est inscrit un carré à nouveau divisé en quatre carrés réguliers, est d'une part l'héritage de la ferveur scientifique et d'autre part des idéaux d'ordre, d'équilibre et de géométrie qui caractérisaient le panorama culturel de Padoue pendant le Rinascimento.

À cette partie historique qui abrite plusieurs végétaux répartis en plates-bandes, s'est récemment ajouté le jardin de la biodiversité. Ce dernier recense la plupart des espèces mondiales actuellement connues ; il est également possible d'y organiser des ateliers pédagogiques les écoles et groupes d'étudiants et adultes, qui se déclinent en plus de 10 parcours thématiques.

Pour ceux qui choisiraient de passer quelques heures dans l'Orto (qui se prête particulièrement bien aux visites en famille), les arbres historiques sont d'un intérêt tout particulier. Parmi ceux-ci, figurent un palmier nain datant de 1585, un platane d'Orient de 1686 ainsi qu'un magnolia de 1786, la plus ancienne d'Europe. Les collections de plantes médicinales et insectivores ainsi que les espaces dans lesquels ont été reconstruits des pans entiers d'écosystèmes végétaux, tels que la serre tropicale ou le maquis méditerranéen, valent également le détour.


La plus ancienne plante du jardin botanique de Padoue date de 1585 : il s’agit d’un palmier de San Pietro, connu sous le nom de Palma di Goethe parce qu’il a inspiré l’écrivain allemand qui a visité Padoue en septembre 1786, une théorie sur la métamorphose des plantes.